Les écrits sont unanimes. Les femmes qui accouchent doivent être encouragées à bouger et à marcher, et à adopter diverses positions pendant le travail et l’accouchement (ASPC, 2018). Les changements fréquents de position ont plusieurs avantages : ils influencent le processus d’adaptation physiologique de la parturiente, diminuent la durée du premier stade du travail, améliorent sa circulation sanguine, soulagent sa fatigue, augmentent son confort et lui donnent du pouvoir (Lowdermilk, 2018).
De plus en plus d’auteurs appuient les approches non pharmacologiques non seulement parce qu’elles soulagent la douleur de la parturiente, mais également parce qu’elles réduisent le recours aux interventions obstétricales. Toutes les positions confortables n’entraîneront aucune séquelle ni pour la parturiente, ni pour son enfant à naître (Bonapace et al., 2018).
Les femmes qui accouchent devraient avoir été informées des avantages des positions à la verticale et encouragées à les adopter (Zwelling, 2010). Dans une récente publication de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), les auteurs recommandent aux milieux de soins de favoriser la liberté de mouvement des parturientes : « Laisser les femmes circuler et changer de position comme bon leur semble pendant le travail et l’accouchement. Éviter les interventions obstétricales qui limitent leur mobilité. » (Bonapace et al., 2018).
Dans certains centres pour tant, les pratiques et procédures n’encouragent pas la mobilité des femmes en travail. La position gynécologique lors de la poussée demeure encore à ce jour une pratique prédominante, position traditionnellement adoptée parce qu’elle facilite la surveillance fœtale et les examens vaginaux lors de l’accouchement. À moins que cette pratique soit indiquée pour des raisons médicales, l’ASPC (2018) suggère de l’abandonner, car elle ne facilite ni la liberté de mouvement ni les changements de position de la parturiente.
Les femmes qui accouchent devraient avoir été informées des avantages des positions à la verticale et encouragées à les adopter (Zwelling, 2010). Dans une récente publication de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), les auteurs recommandent aux milieux de soins de favoriser la liberté de mouvement des parturientes : « Laisser les femmes circuler et changer de position comme bon leur semble pendant le travail et l’accouchement. Éviter les interventions obstétricales qui limitent leur mobilité. » (Bonapace et al., 2018).
Dans certains centres pour tant, les pratiques et procédures n’encouragent pas la mobilité des femmes en travail. La position gynécologique lors de la poussée demeure encore à ce jour une pratique prédominante, position traditionnellement adoptée parce qu’elle facilite la surveillance fœtale et les examens vaginaux lors de l’accouchement. À moins que cette pratique soit indiquée pour des raisons médicales, l’ASPC (2018) suggère de l’abandonner, car elle ne facilite ni la liberté de mouvement ni les changements de position de la parturiente.
L’accompagnement
Les soins durant le processus d’accouchement nécessitent une compréhension de la physiologie du travail et de la naissance, en plus de requérir des connaissances et des compétences pour soutenir la parturiente (ASPC, 2018). Parmi les professionnels de la santé, l’infirmière est celle qui accompagne la femme en travail et qui l’assiste lors de ses changements de position. Ainsi, elle l’aide à adopter des positions qui favorisent la descente du bébé et l’accouchement physiologique, tout en prévenant une dystocie du travail.
Références
Agence de la santé publique du Canada (ASPC). (2018). «Les soins à la mère et au nouveau-né dans une perspective familiale: lignes directrices nationales». Ottawa, ON: ASPC. Repéré à https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/soins-meres-nouveau-ne-lignes-directrices-nationales.html
Bonapace, J., Gagné, G.-P., Chaillet, N., Gagnon, R., Hébert, E. et Buckley, S. (2018). «Directive clinique No 355 – Fondements physiologiques de la douleur pendant le travail et l’accouchement: approche de soulagement basée sur les données probantes». Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, 40(2), 246-266. Repéré à https://www.jogc.com/article/S1701-2163(17)31142-8/fulltext
Gupta, J. K., Sood, A., Hofmeyr, G. J. et Vogel, J. P. (2017). «Position in the second stage of labour for women without epidural anaesthesia». Cochrane Database of Systematic Reviews. Repéré à https://doi.org/10.1002/14651858.CD002006.pub4
Leduc, D., Biringer, A., Lee, L. et Dy, J. (2013). «Directive clinique No 296 – Déclenchement du travail». Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, 35(9), 858-860.
Lee, L., Dy, J. et Azzam, H. (2016). «Prise en charge du travail spontané chez les femmes en santé, à terme. Directive clinique de la SOGC no 336». Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, 38(9), 866-890.
Lowdermilk, D. L., Perry, S. E. et Cashion, K. (2018). «Soins infirmiers – Périnatalité». Montréal, QC: Chenelière Éducation.
Simkin, P., Hanson, L. et Ancheta, R. (2017). «The labor progress handbook–Early interventions to prevent and treat dystocia» (4e éd.). Hoboken, NJ: Wiley & Sons.
Zwelling, E. (2010). «Overcoming the challenges: Materna
Bonapace, J., Gagné, G.-P., Chaillet, N., Gagnon, R., Hébert, E. et Buckley, S. (2018). «Directive clinique No 355 – Fondements physiologiques de la douleur pendant le travail et l’accouchement: approche de soulagement basée sur les données probantes». Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, 40(2), 246-266. Repéré à https://www.jogc.com/article/S1701-2163(17)31142-8/fulltext
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