Donner la vie est un moment unique, une transition majeure dont le couple se souviendra toute sa vie. La naissance devrait être envisagée comme une expérience personnelle multidimensionnelle (physique, psychologique, sociale et environnementale) et non comme un événement médical, afin de rappeler l’importance du soutien, de l’adaptation mère-enfant et du processus d’attachement, ainsi que la nature saine de l’accouchement.
Pour la majorité des femmes et leurs familles, un accouchement est synonyme d’enthousiasme, d’anticipation, d’incertitude et même d’anxiété, en lien avec la douleur. Pour bien vivre celle-ci, le soutien et les soins prodigués par les professionnels de la santé, dont les infirmières, peuvent aider la parturiente à composer avec cette douleur. Comme on l’a vu dans le premier article de cette série (numéro de mai-juin 2019), le soutien est au cœur d’une expérience positive de la naissance. Évidemment, le partenaire ou la personne qui accompagne la femme a aussi un rôle essentiel dans la gestion de la douleur.
L’Association internationale pour l’étude de la douleur définit celle-ci comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle » (Lindblom et al., 1986). La douleur est normalement essentielle à notre protection contre les dangers. « Or, contrairement aux autres types de douleur, les fortes sensations que les femmes peuvent ressentir pendant le travail et l’accouchement ne constituent pas un signe de danger, de pathologie ou de dystocie » (Bonapace et al., 2018). La douleur de l’accouchement prend un tout autre sens : elle est normale, porteuse d’une bonne nouvelle et a ses raisons d’être.
Les écrits scientifiques soulignent l’importance du rôle des infirmières œuvrant en obstétrique sur les plans de la gestion et de la compréhension de la douleur liée au travail de la parturiente. Cette compréhension essentielle contribue au sentiment de satisfaction de la femme à l’égard de son expérience d’accouchement. L’Agence de la santé publique du Canada (2018) mentionne que « les soins durant le travail nécessitent une compréhension de la physiologie du travail et de la naissance, ainsi que les connaissances et les compétences nécessaires pour soutenir le processus et la femme en travail ». Le sentiment de contrôle est lié à une expérience positive de la naissance; plus la femme aura le sentiment d’avoir le contrôle, moins elle ressentira de la douleur (Green et Baston, 2003; Cheung, Ip et Chan, 2007; Tinti, Schmidt et Businaro, 2011). Conséquemment, les infirmières, fortes de cette compréhension, sont en mesure de redonner le pouvoir aux parturientes, notamment en matière de contrôle de la douleur liée au travail et à l’accouchement.
L’Association internationale pour l’étude de la douleur définit celle-ci comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle » (Lindblom et al., 1986). La douleur est normalement essentielle à notre protection contre les dangers. « Or, contrairement aux autres types de douleur, les fortes sensations que les femmes peuvent ressentir pendant le travail et l’accouchement ne constituent pas un signe de danger, de pathologie ou de dystocie » (Bonapace et al., 2018). La douleur de l’accouchement prend un tout autre sens : elle est normale, porteuse d’une bonne nouvelle et a ses raisons d’être.
Les écrits scientifiques soulignent l’importance du rôle des infirmières œuvrant en obstétrique sur les plans de la gestion et de la compréhension de la douleur liée au travail de la parturiente. Cette compréhension essentielle contribue au sentiment de satisfaction de la femme à l’égard de son expérience d’accouchement. L’Agence de la santé publique du Canada (2018) mentionne que « les soins durant le travail nécessitent une compréhension de la physiologie du travail et de la naissance, ainsi que les connaissances et les compétences nécessaires pour soutenir le processus et la femme en travail ». Le sentiment de contrôle est lié à une expérience positive de la naissance; plus la femme aura le sentiment d’avoir le contrôle, moins elle ressentira de la douleur (Green et Baston, 2003; Cheung, Ip et Chan, 2007; Tinti, Schmidt et Businaro, 2011). Conséquemment, les infirmières, fortes de cette compréhension, sont en mesure de redonner le pouvoir aux parturientes, notamment en matière de contrôle de la douleur liée au travail et à l’accouchement.